Paire de lampes en formes de perroquets aux motifs floraux et végétaux en faïence craquelée émaillée polychrome montée sur des socles en bronze doré ciselé, dans le goût de Meissen, nouveaux abat-jours en soie doublée de couleur rose poudré et passementerie Houlès.
Électrification aux normes
Le goût pour les animaux dit imitateurs, singes, oiseaux parleurs ou chanteurs culmine durant le siècle des Lumières. Le perroquet est au 18 siècle un symbole absolu de beauté et d’exotisme, et renvoi à un imaginaire de nature exubérante, de mers chaudes et de pirates. Il est doté d’une grande capacité d’apprentissage et possède même le don de l’éloquence, ce qui est exceptionnel dans la nature.
Pour ces vertus, il est très apprécié d’une élite cultivée qui n’hésite pas à installer des volières dans les parcs de châteaux ou encore à représenter le volatile sur de nombreux tableaux.
L’oiseau est aussi un symbole de pureté, par son plumage imperméable sur lequel l’eau glisse mais ne pénètre pas.
C’est pour cette raison que dès le moyen âge il agrémentera certaines représentations de la vierge à l’enfant.
Sa cote auprès des cours princières attendra son apogée lors de la mode « des singeries » ou il tiendra la deuxième place dans l’imitation satirique du genre humain. A cette période, les marchands merciers parisiens passerons de multiples commandes, notamment à la compagnie des Indes, qui importera en grandes quantités ces perroquets en porcelaine depuis la Chine.
La maitrise technique atteinte par les céramistes chinois permet alors une belle imitation du plumage de l’oiseau, avec des glaçures aux teintes très chatoyantes.
Une fois arrivées à Paris, ces précieuses porcelaines sont montées sur bronze et vendues aux membres de la noblesse.
Début XX siècle
Hauteur: 55 cm